Lettre de liaison n°27 - Juillet 2025

Cher camarade,
Chère madame, cher monsieur,

Le peu d’actualités propres aux aveugles de guerre ou concernant le monde combattant en général explique que plusieurs mois se sont écoulés depuis l’envoi de la dernière lettre de liaison. Au moment où s’installe la trêve estivale, cette nouvelle lettre permet de faire un point sur les actions menées par la Fondation durant le premier semestre et d’évoquer ses perspectives.

L’actualité mondiale et nationale, marquée par des tensions géopolitiques, des inquiétudes économiques et les défis permanents des secteurs de la sécurité et de la santé, suscite de nombreuses préoccupations.

Dans ce contexte, fidèle à l’esprit de nos prédécesseurs depuis la création de l’Union des Aveugles de Guerre en décembre 1918, votre Fondation demeure présente pour apporter, en cas de besoin, une assistance morale et matérielle aux aveugles de guerre et à leurs conjoints survivants. Nous accompagnons aussi avec émotion les familles dans les moments de deuil, en envoyant des gerbes en hommage aux camarades, épouses et veuves décédés. Nos pensées vont particulièrement vers ceux d’entre vous confrontés à la maladie, à l’isolement ou à la perte d’autonomie que nous assurons de notre solidarité.

A ce jour, l’annuaire de la Fondation recense 46 aveugles de guerre, 32 épouses et 62 veuves. Nous n’avons plus de contact avec plusieurs camarades et veuves, probablement par suite d’un décès que nous ignorons ou d’un changement d’adresse non communiqué. Aussi, nous vous incitons à faire connaître au secrétariat de la Fondation les coordonnées d’une personne de confiance, enfants ou amis, chargée, si vous n’êtes plus en mesure de le faire, de nous signaler un événement vous concernant et que nous pourrions contacter en cas de rupture du lien.

Les articles de cette lettre illustrent les actions réalisées en mémoire des quelque 4 000 aveugles de guerre que nous honorons en faisant sienne leur devise « Pour les aveugles, Par les aveugles ». Ainsi, vous pourrez prendre connaissance d’un article en hommage à notre camarade Jean DEFRANCESCHI, dit « Napoléon » décédé en février, d’une information sur le mécénat apporté à l’Institut de la Vision, du résumé du projet de recherche de la lauréate de la bourse 2025, et un point sur le projet soutenu par la Fondation de numérisation du fond consacré aux aveugles de guerre de la bibliothèque patrimoniale de l’Association Valentin Haüy.

Tout en demeurant totalement convaincus de la nécessité de poursuivre la mission confiée à la Fondation de pérenniser l’œuvre de l’UAG, nous constatons que nous arrivons, au bout de 15 années d’existence, à une nouvelle étape. Le fonctionnement autonome sous la forme d’une fondation reconnue d’utilité publique n’est plus adapté à la situation actuelle. C’est ainsi que, dans sa séance du 14 mai, son conseil d’administration a décidé d’entamer une démarche d’évolution de la Fondation des Aveugles de Guerre vers une fondation abritée sous l’égide de la Fondation des Gueules Cassées. Vous trouverez dans cette lettre un article exposant les modalités de cette transition.

En espérant que l’arrivée des beaux jours soit pour chacun d’entre vous propice à refaire le plein d’énergie, je vous assure de la continuité du dévouement de la Fondation et vous adresse, au nom du conseil d’administration, mes souhaits les plus cordiaux de santé et de sérénité, pour vous et vos proches.

Pierre TRICOT,
Président

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In Memoriam

Notre camarade Jean DEFRANCESCHI est décédé le 14 février 2025 dans sa 94ème année.

Né le 22 juin 1931 à Monaccia d’Aullèle (Corse), jeune victime civile blessée le 30 avril 1945 au Préventorium de Luri (Cap Corse) par l’explosion accidentelle d’une grenade italienne. Admis à l’UAG en 1951, administrateur et vice-président de 2002 à 2006. Rééduqué en dactylographie, il obtient en 1954 un diplôme de masseur-kinésithérapeute, profession qu’il exerce pendant 5 années. La poursuite de nouvelles études universitaires le mène jusqu’à deux doctorats en histoire. Chercheur puis directeur de recherche au CNRS de 1971 à sa retraite en 1996, il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles consacrés à la Corse et Napoléon I. Marié à Monique Garnier en 1954, il était père de deux filles.

Nous avons appris tardivement le décès de notre camarade André HARDOUIN survenu en octobre 2023. Né le 2 janvier 1936, il a été blessé le 15 février 1945 à Toulon . Victime civile, il était membre de l’UAG depuis 1952.

Mme Lydie BEUCHER, épouse de notre camarade Alain BEUCHER, le 07 avril 2025, à l’âge de
84 ans.

Mme veuve Jeannine d’ARNOUX de FLEURY de l’HERMITTE, le 7 mai 2025,  à l’âge de
98 ans.

Mme veuve Suzanne GOUY, le 12 juin 2025, à l’âge de 103 ans.

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Etat civil

Arthur TRICOT, 6ème petit-enfant de Caroline et Pierre TRICOT,  le 23 février 2025 chez Guillaume et Catherine.

Amaury MONCOQUET, 2ème petit-fils de Pascal Clet le 07 juillet 2025, fils de Mélanie et Thibaut.

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Jean DEFRANCESCHI, un parcours méritoire et inspirant

Jean DEFRANCESCHI est devenu aveugle en avril 1945 à 14 ans à la suite de l’explosion accidentelle d’une grenade italienne dans la cour de son école en Corse. Parmi les 12 jeunes victimes, 4 sont décédées et 4 ont perdu la vue.

Il est admis à l’Union des Aveugles de Guerre en 1951. Il poursuit une rééducation Rue Blanche où il reçoit une formation en braille et dactylographie. Orienté un peu à contre cœur par l’administration des anciens combattants vers des études de masseur-kinésithérapeute, il obtient néanmoins son diplôme en 1954 et exerce cette profession pendant 5 années.

En 1960, il s’inscrit à l’université en licence de lettres et d’histoire. Ces brillantes études vont le conduire à l’obtention de diplômes et de titres universitaires de très haut niveau. Une thèse de 3ème cycle en histoire sur « La Corse française du 30 novembre 1789 au 30 juin 1794 » de l’Université Paris I, Sorbonne en 1969 et un doctorat d’état proposant une « Recherche sur la nature et la répartition de la propriété foncière en Corse de la fin de l’ancien régime au milieu du XIXème siècle » de l’Université Paris I Sorbonne.

Historien de la Révolution française, spécialiste de la Corse et de Napoléon Ier, chercheur puis directeur de recherches au CNRS de 1971 à 1996, Jean DEFRANCESCHI, a fait toute sa carrière à l’Institut d’Histoire de la Révolution française (Faculté des Lettres, Paris I, Sorbonne).

Il était membre de la Société des Etudes Robespierristes (Sorbonne), de l’Institut Napoléon et de l’International Napoleonic Society.

Auteur de 5 livres, de 45 publications dans des revues scientifiques et co-auteur du Dictionnaire Napoléon dirigé par Jean Tulard, il a également rédigé de nombreux articles de presse. Il a participé à divers congrès internationaux tant en France qu’à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, ainsi qu’à diverses émissions de télévision en France et aux Etats-Unis. Il a aussi contribué à la collection
« Patrimoine du Pays ajaccien ».

Le parcours de notre camarade constitue un exemple méritoire et inspirant. En effet, il démontre qu’en conjuguant force de caractère et travail, il est possible d’influer sur un destin défavorable.

Nous associons à cette hommage son épouse Monique qui dans ses rôles d’archiviste, lectrice et secrétaire l’a assisté dans ses études, son travail et l’a accompagné dans ses nombreux déplacements en France et à l’étranger.

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Don d’une nouvelle plateforme d'Imagerie à l’Institut de la Vision

L'Institut de la Vision est l'un des principaux centres de recherche intégré consacrés aux maladies de la vision et regroupe tous les acteurs majeurs du domaine : médecins, chercheurs et enseignants-chercheurs, industriels et patients. De dimension internationale, innovant dans sa conception et son organisation, il fédère, dans un partenariat public-privé,  des équipes de scientifiques pluridisciplinaires mobilisées pour découvrir des traitements innovants contre les maladies oculaires et améliorer la qualité de vie des personnes déficientes visuelles. Il est établi près de Bastille à Paris XII, sur un site qui regroupe l’Hôpital national d’ophtalmologie des 15-20 et son Centre d’Investigation Clinique (CIC) ainsi que le Centre de Maladies Rares de la Rétine, l’Institut de Réadaptation visuelle et la résidence Saint-Louis.

La plateforme d'Imagerie de l'Institut de la Vision offre un large éventail de solutions d'imagerie biologique pour la recherche en sciences de la vie. Elle fournit, à des chercheurs académiques et industriels sur une base de coûts utilisateurs,  un accès à des microscopes optiques sophistiqués et à des stations d'analyse d'images. La station à remplacer date de 2019 et il était devenu nécessaire de réaliser une montée en puissance importante vers une machine bien plus puissante qui permettra d'ouvrir et de traiter les images de plus en plus volumineuses que la plateforme d’imagerie sera amenée à générer.

La Fondation a financé intégralement la nouvelle station de travail de traitement de l’image pour un montant de 33 432 €. Par ce soutien apporté à des équipes scientifiques pluridisciplinaires internationales engagées pour relever le défi de comprendre et traiter plus spécifiquement les pathologies oculaires, la Fondation contribue concrètement et fortement à mettre à l’honneur la mémoire des Aveugles de Guerre .

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Attribution de la bourse 2025 au docteur Inès FENNIRI

Sur proposition du Comité scientifique, le conseil d’administration de la Fondation a dans sa séance du 14 mai dernier, validé l’attribution de la bourse de recherche 2025 au docteur Inès FENNIRI, interne en ophtalmologie.

Dans les zones de conflit, les blessures oculaires traumatiques sont une cause majeure de cécité irréversible chez les militaires comme chez les civils, en particulier les enfants. Les éclats d'obus, les brûlures chimiques ou les projections métalliques provoquent des traumatismes oculaires graves. Ces blessures ouvrent la porte à des infections souvent causées par des bactéries multirésistantes, difficiles à traiter dans les conditions précaires du terrain. Chaque heure de retard dans la mise en place d'un traitement adapté peut faire la différence entre une guérison et la cécité. Les enfants, plus vulnérables et souvent moins bien pris en charge, sont encore plus à risque.

Les infections de l’œil comme la kératite ou l'endophtalmie, peuvent entraîner des douleurs sévères, une perte de vision, voire la cécité. Elles nécessitent une prise en charge rapide. Pourtant, en l'absence de tests diagnostiques fiables, les médecins sont souvent contraints de prescrire des antibiotiques à large spectre "à l'aveugle", avant d'identifier le germe responsable. Cette stratégie expose à des traitements inadaptés, à des complications graves et favorise l'émergence de résistances.

C'est dans cette urgence que s'inscrit le projet du docteur FENNIRI. Celui-ci vise à évaluer un test innovant qui permet d'identifier en moins d'une heure les bactéries responsables d'infections oculaires ainsi que leurs principaux gènes de résistance. Contrairement aux cultures classiques qui nécessitent jusqu'à 7 jours, ce test PCR offre un diagnostic rapide et ciblé, permettant d'adapter immédiatement le traitement pour éviter l'aggravation de l'infection et préserver la vue.

L'étude sera menée au Massachusetts Eye and Ear Hospital (Boston, USA), centre mondial de référence en ophtalmologie et réalisée par le docteur FENNIRI dans le cadre de la mobilité à l’étranger demandée aux internes et chefs de clinique destinés à une carrière hospitalo-universitaire en France. Elle inclura 250 patients, adultes et enfants, présentant des infections oculaires sévères.

Ce projet s'inscrit également dans une recherche plus fondamentale visant à comprendre pourquoi certaines souches bactériennes résistantes, comme le Staphylococcus aureus (MRSA), ciblent des tissus oculaires spécifiques. Cette compréhension de la "biogéographie bactérienne" permettra d'anticiper les infections post-traumatiques les plus graves et de développer des stratégies thérapeutiques plus efficaces. En parfaite cohérence avec la mission de la Fondation des Aveugles de Guerre, ce projet ambitionne de transformer concrètement la prise en charge des blessures oculaires infectieuses, en particulier dans des contextes de guerre ou de grande précarité. En offrant un outil de diagnostic rapide et fiable, adapté aussi bien aux adultes qu'aux enfants, il contribue à une médecine de terrain plus réactive et centrée sur un objectif essentiel : sauver la vision. 

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Pour une transmission de la mémoire des aveugles de guerre

Le mécénat de la Fondation concerne la numérisation du fond consacré aux aveugles de guerre de la bibliothèque patrimoniale de l’Association Valentin Haüy complétée par les bulletins de l’UAG archivés par la Fondation. L’objectif est d’enrichir la conservation et la transmission des récits et documents historiques qui témoignent du courage et de la résilience des aveugles de guerre. Ce partenariat renforce notre engagement à honorer la mémoire de nos camarades et à sensibiliser les générations futures en permettant la mise à disposition d’un patrimoine retraçant

leur histoire.

Le soutien apporté par la Fondation se monte à un total de 85 000 € réparti sur les 3 dernières années.

Le projet s’articule en plusieurs étapes :

  • Le catalogage qui référence les 29 400 ouvrages contenu dans la bibliothèque dont 3 000 concernent les aveugles de guerre, y compris l’ensemble des bulletins de l’UAG.
  • L’océrisation : Après leur numérisation par un scanner, tous les documents sont soumis à un logiciel de reconnaissance de caractères (OCR) pour vérification de la conformité du texte et mise à un format accessible aux logiciels de lecture d’écran utilisé par les personnes aveugles.

Une convention de collaboration de recherche a été signée entre l’AVH, Sorbonne Université et le CNRS relative à l’édition numérique, critique et inclusive du fonds « Aveugles de guerre » de la Bibliothèque patrimoniale. Cette convention prévoit le développement d’un outil faisant appel à l’intelligence artificielle.

  • Préparation d’un apparat critique constitué de notices de présentation des différentes revues retenues, au premier chef le Bulletin de l’Union des Aveugles de Guerre, des notices biographiques (Henri IZAAC, Eugène BRIEUX, Justin GODARD, etc.), et des notices thématiques (les associations de mutilés des yeux, le mariage, les technologies d’assistance, les loisirs, la législation, etc.). Ces différentes notices sont rédigées par des historiens et des historiennes spécialistes de la cécité.

Les deux premières phases devraient être achevées à la fin de l’année 2025 et la publication sur un site Internet dédié en cours de développement interviendra à partir de 2026.

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Prise en charge des aides auditives

Depuis le 01 janvier 2025, plus besoin de taux minimum. Les aides auditives pour les titulaires d'une PMI sont maintenant prises en charge à partir d'un taux d'invalidité auditive de 10% au lieu de 15%. Le financement est de 1400 € par appareil.

La demande est à faire auprès du Département des Soins du Blessés et du Pensionné (DSBP) de la Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale (CNMSS).

CNMSS/DSBP Contrôle médical : 247 avenue Jacques Cartier 83090 Toulon Cedex 9.

Si vous n’êtes pas pensionné pour des troubles auditifs et constatez une baisse importante de votre audition, vous pouvez effectuer une demande d’appareillage auprès de votre caisse de Sécurité Sociale. A noter que le forfait de la Sécu est doublé dans le cas d’une personne aveugle.

Les appareils auditifs constituent une aide technique nécessaire à la compensation de ma cécité. Aussi, dans les deux cas, l’éventuel reste à charge peut faire l’objet d’une demande de financement auprès de la Commission des Secours et des Prestations Complémentaires (CSPC).  CNMSS/DSBP CSPC 247 avenue Jacques Cartier 83090 Toulon Cedex 9.

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Évolution de la Fondation des Aveugles de Guerre vers une fondation abritée

La Fondation des Aveugles de Guerre (FAG) a été créée par une décision en 2008 de l'assemblée générale de l'Union des Aveugles de Guerre (UAG). Elle a été reconnue d’utilité publique en 2011. Au cours de ces 15 dernières années, la Fondation a œuvré pour préserver le souvenir des aveugles de guerre et de leurs actions, tout en soutenant des projets d’aide sociale, des bourses de recherche et des initiatives pour les personnes déficientes visuelles. Les financements provenaient du placement du patrimoine de l’UAG, des dons, et de la contribution annuelle de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT).

Cependant, la situation actuelle de la Fondation soulève des défis. Le nombre d'aveugles de guerre et de veuves étant en constante diminution, la demande d'assistance personnalisée a considérablement diminué. Par ailleurs, une grande partie du travail administratif est consacrée à la gestion des placements financiers. L’utilisation de locaux permanents et la présence de personnel salarié deviennent alors disproportionnées en regard des besoins actuels et engendrent des frais de fonctionnement élevés par rapport aux actions sociales.

Dans ce contexte, le conseil d'administration a décidé de préparer une transition de la structure de la Fondation vers un statut de fondation abritée à l’échéance de 2025. Du fait des liens historiques étroits entre les Gueules Cassées et les aveugles de guerre, de la nature similaire des actions menées par les deux fondations, la Fondation des « Gueules Cassées » (FGC), fondée en 2001, qui abrite déjà la Fondation pour le Souvenir de Verdun, pourrait accueillir la Fondation des Aveugles de Guerre en tant que fondation abritée.

Une fondation abritée est une entité qui ne dispose pas de personnalité morale propre et est gérée par une fondation abritante, ce qui garantit une gestion optimisée des ressources et des actions. Cela permettrait à la FAG de continuer à mener ses propres missions en bénéficiant de l'expertise financière et de l’appui administratif de la FGC.

La transition vers cette nouvelle structure sera formalisée par une convention entre la FAG et la FGC, précisant les missions spécifiques de la FAG, telles que les actions sociales et de mémoire ainsi que le soutien à la recherche médicale en ophtalmologie. Un comité exécutif, composé d’anciens membres du conseil d’administration de la FAG et de représentants de la FGC, appuyé par son propre conseil scientifique, supervisera les actions de la fondation abritée. Les actifs de la FAG seront intégrés dans la gestion financière de la FGC, et les revenus générés serviront intégralement à financer les missions de la FAG en cours et celles à venir.

Cette évolution ne modifiera pas directement le lien des bénéficiaires avec la fondation. Les services, tels que l’assistance aux démarches administratives, le versement des allocations décès aux veuves et l’envoi du traditionnel colis de Noël, continueront sous la supervision du comité exécutif, avec le soutien de l’UBFT et de la FGC.

En résumé, cette transformation vise à assurer la pérennité de l’action sociale de la FAG tout en optimisant sa gestion, en réponse à une diminution des besoins spécifiques et à la volonté de préserver son héritage dans un cadre administratif simplifié.

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