Lettre de liaison FAG N°13

Cher camarade,

Madame, Monsieur,
Les beaux jours de ce printemps 2020 pourraient nous faire oublier que notre pays, l’Europe et plus largement l’ensemble du monde viennent de traverser,

 

Juin 2020

Lettre de liaison FAG N°13

Table des matières

Editorial 1

In Memoriam.. 2

État civil 3

Retrouvailles 2020. 3

Lunettes noires et photo d’identité. 4

 

 

Editorial

Cher camarade,

Madame, Monsieur,
Les beaux jours de ce printemps 2020 pourraient nous faire oublier que notre pays, l’Europe et plus largement l’ensemble du monde viennent de traverser, ou connaissent encore, une très grave crise sanitaire laissant craindre de sombres perspectives économiques et sociales. Nous espérons que, malgré les dispositions imposées par le confinement à domicile ou en établissement, vos conditions d’existence n’ont pas été trop bouleversées et que vous avez pu bénéficier  de l’attention, de l’assistance et des soins nécessaires.

Nous devons rendre hommage à l’ensemble des personnels soignants, aux membres des forces de sécurité et aux professionnels des secteurs indispensables à la vie quotidienne pour leur engagement au service de la collectivité. Nous constatons aujourd’hui une très nette amélioration de la situation sanitaire. Il faut cependant rester prudent. Les dernières semaines nous ont montré que la vérité d’un jour pouvait être contredite le lendemain.

Toutefois la prudence n’exclut pas l’optimisme et la projection dans l’avenir. La levée progressive des contraintes de déplacement va permettre de renouer les liens physiques dans nos familles et avec nos amis à partir de cet été.

C’est dans cette perspective que le bureau de la Fondation a décidé de maintenir l’organisation des traditionnelles journées des Retrouvailles qui se tiendront à Lyon du vendredi 02 au dimanche 04 octobre. Nous remercions notre camarade Pascal Clet qui s’est chargé de prendre les premiers contacts pour l’organisation de ces journées.

Pendant cette période de confinement le secrétariat de la Fondation est resté actif, Mme Danielle Nicolas assurant ses fonctions en télétravail à partir de son domicile. Le contact téléphonique a ainsi pu être maintenu ce qui a permis de répondre aux interrogations de certaines veuves concernant la suite donnée par l’administration aux demandes adressées à la Sous-Direction des Pensions pour bénéficier de l’évolution de la majoration spéciale. A ce jour, la mesure prévoyant d’augmenter l’indice de la majoration spéciale de 50, 100 et 150 points pour une durée de mariage et de soins supérieure respectivement à 15, 20 et 25 ans, n’est toujours pas intervenue. La cause en est le confinement des agents en charge du traitement des dossiers. Ceux-ci n’étant pas numérisés, ils nécessitent un traitement manuel qui ne peut se faire que dans les locaux de la Sous-Direction des Pensions. Espérons qu’un rapide retour des agents dans leurs bureaux permettra une prochaine mise en œuvre de la mesure qui sera de toute manière rétroactive. Nous invitons celles qui constateraient une évolution sur un prochain bulletin de pension d’en avertir le secrétariat.

A l’occasion de la constitution de leur dossier, nombre de conjoints survivants de camarades ne disposaient plus des documents à fournir. Elles ont sollicité le secrétariat qui a pu, grâce aux documents conservés dans les dossiers de leur mari, leur faire parvenir les pièces adéquates. Nous renouvelons donc notre invitation à adresser à la Fondation une copie des différents titres de pension en votre possession. La production d’un titre même ancien pouvant s’avérer utile dans le cas d’une future demande d’un conjoint ou d’un descendant d’aveugle de guerre.

Certains d’entre vous peuvent également être amenés à changer de lieu de résidence. Nous vous remercions de nous en faire part afin de ne pas rompre le contact. La communication des coordonnées d’une personne à contacter en cas de besoin peut aussi s’avérer utile.

En espérant qu’à  l’automne, nous soyons nombreux à nous retrouver à Lyon, je vous souhaite dès à présent un bel été.

Pierre Tricot

 

In Memoriam

Notre camarade Pierre LEFEVRE, le 19 février 2020, dans sa 85ème année.

Né le 2 juin 1935 à Prémontré (Aisne), Maréchal des logis au 2ème Régiment de Spahis, il est blessé par mine le 25 février 1961 à Ain-Sefra (Sud Oranais).

Titulaire de la croix de la valeur militaire avec palme, de la Médaille militaire, il était Officier de la Légion d’Honneur. Admis et rééduqué à l’UAG en 1963, il a suivi une formation en cannage et rempaillage à l’Association Valentin Haüy. Il a été administrateur de l’UAG de 1982 à  1999.

Divorcé et père de 2 enfants au moment de sa blessure, il s’est marié en 1965 avec Françoise Magna dont il a eu une fille. Il est devenu veuf en 1989.

Madame Yvette PIONNIER, veuve de notre camarade Marceau, le 18 avril 2020, à l’âge de 96 ans.

 

État civil

 Marie de la MONNERAYE, petite-fille du colonel et de Madame Christian de Beaumont, le 11 avril 2020.

 

 

Retrouvailles 2020

Les aveugles de guerre, conjoints, veuves, enfants et amis sont conviés à se retrouver à Lyon du 02 au 04 octobre 2020.

L’hébergement et les repas sont prévus dans un hôtel proche de la gare de Lyon-Part-Dieu. Un déjeuner croisière sur la Saône est proposé le samedi 03. D’autres visites complèteront le programme.

La Fondation prendra à sa charge, au titre de ses actions sociales, l’hébergement en chambre double, les dîners et la sortie touristique des épouses des camarades décédés. Le déjeuner des retrouvailles leur sera également offert ainsi qu’aux aveugles de guerre et à leur accompagnateur.

 Le dossier d’inscription, avec le programme détaillé,  vous sera adressé sur demande par le secrétariat de la Fondation. Afin de pouvoir annuler sans frais la totalité ou une partie du programme en fonction du nombre de participants, il est demandé à ceux qui souhaiteraient s’inscrire, de le faire au plus tôt auprès du secrétariat sans attendre la date limite pour les inscriptions fixée au 17 juillet.

 

Lunettes noires et photo d’identité

Lors du renouvellement des documents d’identité (Carte Nationale d’Identité et passeport), la règlementation prévoit que les photographies doivent répondre à des préconisations particulières. Le port de lunettes noires est notamment proscrit.

Toutefois, en cas de défiguration importante, certaines personnes aveugles souhaiteraient, pour des raisons esthétiques, conserver leurs lunettes noires sur les photographies malgré l’opposition formulée par les services chargés d’établir les dossiers de renouvellement. Les photographies sont régulièrement refusées.

Notre camarade Jean-Marc Pilpoul, confronté à cette problématique, nous a indiqué avoir obtenu de conserver ses lunettes noires sur les photographies et que ses documents d’identité avaient été réalisés avec elles.

Son fils Marc, avocat au Barreau de Paris, l’accompagnait dans ses démarches et a remis au responsable qui l’a accepté l’argumentaire suivant :

- La carte d’identité à renouveler a été délivrée postérieurement au texte de 2009 ;
- Bien que le texte en question interdise les lunettes sombres, l’administration a accepté à l’époque la photo avec les lunettes noires ;

- L’administré bénéficie d’une garantie contre les changements de doctrine administrative. 

Aussi, si vous souhaiter renouveler des documents établis après 2009 et conserver le port de vos lunettes qui figurent sur les photographies des documents venus à expiration, vous pouvez présenter la même argumentation.

 

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